Un traducteur est un spécialiste des langues qui a pour mission principale de transcrire soit des textes ou des conversations d’une langue étrangère dans une langue maternelle avec un double objectif. Exactitude et fluidité sont les maîtres-mots de ce professionnel. Si vous souhaitez devenir un bon traducteur, sachez que vous pouvez travailler en salarié ou seul, en fonction de vos préférences. Voici le parcours (études et formation) que vous devez suivre pour en devenir.
Dans quelles branches d’études se tourner pour devenir traducteur ?
Etant donné qu’être traducteur est un métier qui demande de la rigueur et du professionnalisme, il est primordial que vous sachiez quelles branches d’études intégrer pour en devenir un. Généralement, vous devez avoir un diplôme de Bac+5.
Lors de la rédaction d’un CV de traducteur, il ne suffit pas de citer vos compétences et vos expériences. Les recruteurs recherchent aussi des candidats qui ont suivi des études spécifiques pour devenir un bon traducteur. Aussi, dans la rubrique « parcours universitaire », vous devez mentionner que vous avez un diplôme de licence en littérature et civilisations en langues étrangères (LCE) ou bien un diplôme de Licence Etrangères Appliquées (LEA).
Sachez que même avec un diplôme de licence, voire sans diplôme, vous pouvez tout à fait trouver une offre d’emploi de traducteur mais dans une petite agence de traduction. Le problème, c’est que les missions à vous attribuer peuvent être moins nombreuses car il n’y aura que moins de gens qui contacteront l’agence à cause du manque de compétences de ses traducteurs salariés.
L’idéal est d’intégrer une école de traduction ou de continuer vos études universitaires en vue de l’obtention d’un master pro dans la filière Lettres LEA ou sciences du langage. Vous avez le choix entre près d’une douzaine de spécialités. Les établissements reconnus dans le domaine de la traduction sont ESIT (public), ISIT (privé), INALCO (langues orientales), et ITIRI (relations internationales).
Si vous souhaitez devenir un traducteur anglais, vous pouvez suivre une formation spécialisante chez Wall Street English qui vous permettra de vous perfectionner.
Les différentes spécialités d’un traducteur
En fonction des études et formations que vous avez suivies, vous pourrez avoir différentes spécialités en tant que traducteur. Comme cité plus haut, le terme de traducteur et appuyé par celui d’« interprète » sont utilisés pour désigner différentes traductions. Ce sont 2 termes inséparables.
En effet, en fonction de chaque spécialisation, la mission d’un traducteur-interprète peut consister soit :
- À être professionnel de la traduction qui dispose de nombreuses compétences dans un secteur particulier (industrie, médecine, droit). Ici, la tâche du traducteur est de traduire des documents liés à son domaine d’activité ;
- À travailler comme interprète pour les éditeurs lorsqu’il signe un contrat de traduction d’une œuvre particulière, comme d’un roman célèbre dans une langue étrangère, par exemple. De ce fait, le traducteur devient l’auteur officiel et peut donc en percevoir des frais pour la vente de ces œuvres traduites ;
- À traduire des éléments audiovisuels comme des films, des séries, des documentaires, etc. Ici, le traducteur est assigné à respecter nombreuses restrictions techniques comme la vitesse de traduction ou bien la coordination. Pour cela, il perçoit des redevances ;
- À traduire du contenu de programmes, de jeux vidéos, ou de sites web pour les localisateurs dans les ordinateurs et le multimédia. Ici, il y a aussi des restrictions locales à respecter ;
- À traduire des documents judiciaires comme des pièces d’identité, des documents d’état général, ou des jugements. On l’appelle « traducteur judiciaire » qui dispose d’un statut juridique bien conforme ;
- À interpréter des conférences internationales, réunions de travail, audiences, et des débats, et à assurer la traduction simultanée ou consécutive des locuteurs de discours durant ces séances.
Vous avez le choix entre toutes ces spécialités. Quoi qu’il en soit, vous pouvez soit travailler en agence, en tant que personnel au sein des organisations internationales, des agences de traduction, ou de grandes entreprises, bref auprès d’une équipe de traduction, soit en tant que traducteur indépendant et travailler en freelance pour prospecter vous-même vos clients et leur proposer vos services de traduction.
En tout, quelle que soit votre spécialité, préparez-vous à consacrer la majeure partie de votre temps à des tâches principalement commerciales telles que des opérations de prospection, de mise en réseau, de négociation, de facturation, etc.
Combien gagne un traducteur ?
Etant donné que le traducteur est un professionnel dans un secteur particulier, il est bien rémunéré. Le salaire brut d’un interprète débutant est de 1 900 €. Toutefois, ce montant varie en fonction du statut où vous travaillez. Un traducteur littéraire est donc rémunéré à la page. Pour une traduction en anglais, par exemple, comptez environ 20 € par page.
Mais un traducteur technique, quant à lui, est rémunéré suivant le contrat qu’il a signé. Et pour le cas d’un traducteur public, son salaire oscille entre 1 500 à 3 500 € bruts par mois.
Les qualités requises pour devenir un traducteur assermenté
Outre les diplômes requis pour exercer ce métier et la connaissance approfondie de 2 langues (une langue étrangère et la langue maternelle), vous devez également posséder des qualités pour vous permettre de réaliser des traductions fidèles et fluides.
Pour être un bon traducteur, vous devez être rigoureux, exigeant, et particulièrement curieux car vous serez amené à faire des recherches pour approfondir vos connaissances d’un thème donné en particulier et du secteur de la traduction en général.
Vous devez également être capable de respecter la présentation des documents que vous avez à traduire en recourant au logiciel TAO ou Traduction Assistée par Ordinateur. Vous devez aussi être polyvalent, réactif, et organisé pour gérer certaines circonstances comme lors d’une alternance de grosses commandes et de périodes d’inactivité.
Carrière et possibilité d’évolution
Si vous aspirez vraiment à devenir traducteur, rien ne doit vous en empêcher. Sachez que quelques autodidactes biculturels qui ont investi individuellement parviennent à travailler pour des agences de traduction étrangères avec le même salaire qu’un traducteur au sein de grandes entreprises de renommée internationale.
Même si vous détenez un Bac+5, il peut vous être assez difficile de débuter dans ce domaine si vous ne possédez pas d’expériences. En général, les recruteurs requièrent au moins 2 ans d’expérience. Vous pourrez acquérir ces expériences en réalisant, par exemple, des traductions bénévoles pendant vos études.
Lorsque vous augmentez vos expériences, vous pourrez par la suite monter au poste de chef de projet auprès de l’agence de traduction où vous travaillez. Vous avez aussi le choix de vous orienter vers la profession de terminologue.